Journée mondiale de lutte contre l'AVC
L’Accident Vasculaire Cérébral est selon la définition internationale « un déficit brutal d’une fonction cérébrale focale sans autre cause apparente qu’une cause vasculaire. »
Agir Vite pour le Cerveau
L'accident vasculaire cérébral tue ou peut laisser des séquelles irréversibles... On célèbre, chaque 29 octobre, la journée mondiale de lutte contre l'AVC.
L'objectif principal de cette journée est essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause de santé publique en les incitant à composer le 15 (pour la France) dès l'apparition des premiers symptômes.
Connaissons-nous les signes avant-coureurs des AVC ?
- paralysie ou engourdissement brutaux d'un coté du corps
- difficultés soudaines à s'exprimer
- perte de l'attention
- diminution très brutale de la vision d'un œil
Faute d'une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Chaque minute compte.
5% des AVC surviennent chez les moins de 50 ans, 25 % chez les moins de 65 ans, c’est à dire chez des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler, et plus de 50 % chez les personnes de 75 ans et plus. Le risque de récidive d’AVC à cinq ans est estimé entre 30 et 43 %.
C’est la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer. L’AVC représente en France chaque année entre 100 000 et 150 000 séjours d’hospitalisation aiguëe, selon que l’on inclut ou non les accidents ischémiques transitoires et les séjours de moins de 24 heures : environ 2% des séjours de court séjour des établissements de santé sont des hospitalisations pour AVC. C’est donc une activité hospitalière conséquente, principalement publique, en court séjour .
Environ 30 % des patients victimes d’un AVC constitué sont hospitalisés en soins de suite et de réadaptation au décours de leur prise en charge en soins de courte durée : l’AVC représente 4,5 % des journées de SSR. Ce sont des patients lourds : la moyenne des scores de dépendance physique des patients post AVC est près de 50 % plus élevée que celle de l’ensemble des patients accueillis en SSR.
Le ministre a pu dresser un état des lieux chiffré de la situation française, pour le moins alarmant : les attaques cérébrales touchent chaque année 150.000 nouvelles personnes, se positionnant ainsi à la troisième place dans les cause de mortalité en France.